En juillet 2013
je commence « le claustra de singes »
LES SINGES, LA CELLULE, LA CLEF.
juin 2013 – août 2013
En juin 2013
Je rêve d’un mur dont les briques sont des gorilles qui soutiennent le plafond, et le plus grand soucis dans ce rêve est d’éviter que le plafond ne s’écroule alors que le mur est vivant et que les singes ont forcément besoin d’aller et venir pour vaquer à leurs occupations. La lobotomie est la solution trouvée dans le rêve pour empêcher les songes de bouger.
Il me semble que la clé n’était pas dans le rêve; la fenêtre est venue bien plus tard; quant à la porte, j’ai oublié.
Juillet 2013
En dupliquant et inversant l’image sur Photoshop, je trouve que le carré de gorilles placé à droite de la page appelle une fenêtre sur la gauche. Je décide donc de peindre deux tableaux: l’un avec le claustra à gauche et une bougie à droite et un autre avec le claustra à droite et une fenêtre à gauche. Et pour l’instant, toujours la porte fermée dans le fond. Je juxtapose les deux images obtenues.
Le 22 juillet 2013
Je rêve « Le trou » qui déclenche la rédaction du petit livre « la clef ».
Je teste mes nouvelles acquisitions : medium flamand sans plomb et medium siccatif flamand liquide.
1ier fond: bleu de cobalt, noir d’ivoire, blanc zinc + titane, essence de térébenthine rectifiée,
2ième fond: alizarine cramoisie + medium flamand,
ombres fonds: brun Van Dick + medium siccatif,
ombres singes: terre de sienne brûlée + medium flamand,
mélange malheureux s’il en est, j’obtiens d’affreuses brillances.
11/08/2013
Aujourd’hui, je pense que je suis le personnage au centre du coté fenêtre, imbriqué dans une cellule.
12/08/2013
« La cellule » a plusieurs niveaux et plusieurs sens selon que le tableau s’adresse à moi-même, à mon cercle restreint, à un cercle plus large et ainsi de suite.
14/08/2013
Je mets en place les blancs, j’y passe beaucoup de temps et me dis qu’il faut de la patience pour faire du vrai avec de l’invraisemblable.
23/08/2013
Je trace sur photoshop un cercle pour souligner la forme de l’endroit le plus sombre de la pièce.
Le centre du cercle correspond au nombril d’un personnage.
Je remplis ce cercle d’un bleu turquoise pour simuler un projecteur de police comme dans le début de mon court-métrage: « le facteur passe au 103 ».
07/10/2013
Je me remets sur « viaduc »
J’assume le titre « le père Noël »
25/10/2013
Sur le sol, je ne ferai pas une clé à molette mais une clé comme dans « la cellule » (le claustra de singes).
08/11/2013
J’associe Magritte et Satie et mon père, qui devient l’homme orange du « bras de mer ».
Récapitulatif des titres : viaduc, héritage, asymptote, le père Noël, mon père. Je ne termine pas ce tableau.